La canalisation de l’émotion

« Tout le monde peut se mettre en colère . Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite , au moment et durant le temps voulus . » -Aristote , Ethique à Nicomaque-
Notre passion est une arme à double tranchant. Nos envies sont des pompes à double mesure. Une fois convenablement canalisées atteignent une sagesse optimale et une raison ciblée, orientant la pensée, l’action , le choix de nos valeurs et assurent notre survie. En revanche, une colère peut nous égarer. Le problème ne tient pas aux émotions elle-mêmes , mais à leur JUSTESSE et à leur expression. Il est possible d’harmoniser son intelligence avec son émotion et agir dans le bon sens.

La définition du harcèlement

Au regard de la loi, le harcèlement n’est qu’une composante de la discrimination. Il se définit légalement comme «tout agissement lié à un motif prohibé, subi par une personne et ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant».

Une délivrance à temps

Oui, j’ai été harcelée à plusieurs reprises (agissements fautifs, mots déplacés, propos injuste et à l’écart, non récompense à l’effort, méchanceté…)

Oui, j’ai été confrontée à des menaces que j’ai pu y échapper avec cinq ou six échappatoires

Oui, j’ai été en souffrance et j’avais la peur au ventre de nombreuses fois

Oui, j’ai survécu et j’en suis sortie indemne, saine et sauve. Je suis vivante….

C’est la délivrance…Thanks God.

70% des tunisiens insatisfaits de la démocratie

Sept tunisiens sur dix se disent insatisfaits de la démocratie dans le pays. Une enquête s’est déroulée pour évaluer le processus de la transition démocratique auprès de 4500 familles par l’Institut national des statistiques (INS) de 2014 à 2017. Les résultats de cette enquête sont parus le 24 août 2017 dans un rapport exhaustif.  Sur un plan global, le paysage du pays n’a pas vraiment évolué dans le bons sens, la transition démocratique a été longue et lente. 76% des participants à cette enquête ont été des jeunes dans la tranche d’âge de 18 ans à 29 ans. 70% des jeunes ont été mécontents de la démocratie et de ses apports et plus de 65% des seniors ont démontré leur insatisfaction sur le processus démocratique. Les taux des citoyens les plus insatisfaits étaient au Nord Ouest, au Nord Est, au Centre Est avec un pourcentage dépassant 75%. Pour la liberté des expression, 60% des citoyens considèrent que cette valeur continue à en être respectée plus ou moins mal, 53% des interrogés considèrent que la liberté de la presse est assurée. Par ailleurs, 70% des citoyens tunisiens considèrent que la confiance des établissements éducatifs publics reste de mise, malgré les tentations syndicales de faire régresser ces institutions. Moins d’un tiers des élèves poursuivent leur parcours scolaire dans des écoles primaires, des collèges et des universités publics, les prestations fournies sont en-deçà des attentes. Par exemple, 46,4% des instituteurs ne sont pas qualifiés pour enseigner dans les écoles, des absences fréquentes (30% des cas), un déficit pédagogique pour 40% des enseignants et des programmes scolaires non achevés. 40,5% des élèves sont obligés par leur maître ou leur professeur de suivre des cours particuliers. Pour la déscolarisation des filles et l’abandon scolaire, ceci est lié dans 51% des cas à l’élévation des frais de scolarité et des défaillances des infrastructures et moyens de transport dans les zones d’ombre. L’enseignement supérieur souffre de l’absence de certaines spécialités, un manque d’un encadrement pédagogique, le faible niveau des enseignants et le nombre élevé de grèves.  Pour les infrastructures, 21,5% des répondants ont souligné qu’ il y a un manque d’eau potable dans les régions du nord ouest et du centre est, sachant que 3% des zones rurales sont privées de canalisations et de systèmes d’évacuation d’eaux. Ce sont les démocrates qui font les démocraties, c’est le citoyen qui fait la république », citait l’écrivain français Georges Bernanos. 

Une diplomatie trébuchante

Il s’est cru une grande pointure dans le conseil diplomatique, dans le ministère des affaires étrangères et opérant dans le circuit de la diplomatie tunisienne. F.A a cassé et fracturé la cheville dans le gouvernorat du Kef et avant quelques jours d’un événement de préparation d’une visite d’un président européen et a changé de figure, il y avait la base qui lui a préparé le terrain de cette visite à succès. Il y a eu des hommes de l’ombre qui ont assuré. Ce diplomate s’est cru présidentiable,  une ambition cachée a été de présenter sa candidature pour les élections présidentielles de 2019. Sauf que tenant compte de son caractère, de sa carrure, de son charisme, etc. Les diplomates actuels ne servent pas les intérêts du pays mais leurs affaires, leurs sièges, leurs bénéfices, etc.  Le pays souffre depuis la révolution de janvier 2011 de maux de société (violence, incivisme, détérioration d’infrastructures, prestations médiocres de services de santé…) et d’une crise économique avec l’augmentation de l’inflation, la montée du secteur informel, la croissance du taux de chômage, en fait ceci est dû à une mauvaise gouvernance qui a débuté avec l’installation des partis de la Troïka au pouvoir et qui a détruit les normes républicaines, défiguré les valeurs de l’identité tunisienne, soit un édifice civilisationnel et de multicultarilisme, de paix et de diversité. Cependant, faut-il toujours se réfugier dans l’espoir d’un avenir meilleur pour les enfants tunisiens et le rayonnement du pays. La diplomatie est l’art de dissimuler la sécheresse des propos sous le sirop de la dialectique et auprès des politiciens, les finesses de l’étiquette, les subtilités de la réussite et sans faire de « plouf ».

Résolument à l’action

Elle a compris qu’on ne peut pas toujours réussir du premier coup ! Alors il est important d’ essayer et de réessayer encore. Bien sûr, on  voudrait obtenir des résultats immédiats, mais ce n’est pas toujours le cas et on  ne doit pas perdre patience. Ne pas se décourager ! Faire un break, regarder plutôt d’où on vient, et le chemin déjà parcouru. Cela va déjà mieux, non ? Rester opiniâtre et se rappeler toujours que Rome ne s’est pas faite en un jour ! Évidemment sans doute elle reste optimiste et convaincue de ses décisions dans le fond. Une disposition pour changer d’optique, nettoyer aux alentours et avancer dans le bon sens. Un proverbe français mentionne : »Loin de prendre en mauvaise part les actions de votre prochain, interprétez-les toujours favorablement ».